Lutter contre l'insuffisance cardiaque terminale - Pour le Don d’Organes et de Tissus Humains
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Lutter contre l’insuffisance cardiaque terminale

C’est l’un des objectifs affichés de la science depuis la 1ère greffe cardiaque, réalisée par le Pr Christiaan BARNARD, au Cap, en 1967.

Avant cela, en 1952, il y eut le 1er pacemaker externe.

Puis d’autres tentatives ont suivi :

·       1970 : 1er cathétérisme cardiaque

·       1980 : 1er défibrillateur implantable

·       1982 : 1er cœur artificiel Jarvik-7

 

…et aujourd’hui le CARMAT

Pour toutes ces procédures, les recherches étaient et sont axées sur la qualité de vie.

Par exemple, l’énergie nécessaire pour faire fonctionner CARMAT est considérable et assurée par des motopompes. « Cette énergie électrique ne peut pas encore être internalisée, elle produit de la chaleur et ferait monter la corporelle à 39°C » explique le Pr FABIANI, de l’Hôpital Européen Georges-Pompidou (HEGP).

La source reste donc externe, assurée soit par un système branché sur le courant quand le malade ne bouge pas, soit par deux batteries au lithium (environ 2 à 4 heures d’autonomie) mises dans une ceinture.

Les efforts actuels portent donc sur d’autres types de piles, à combustibles qui pourraient permettre au patient de ne plus avoir à se soucier du changement de batteries.

En quelque sorte, en cas d’oubli, un nouveau mode d’épée de Damoclès.

C’est dire si la greffe de cellules souches est attendue et prometteuse, en évolution.

Avec plus de 3 000 patients répartis dans 11 pays, l’Europe s’apprête à lancer la plus grande étude clinique sur l’utilisation de cellules souches médullaires dans le traitement des séquelles de l’infarctus du myocarde. « Beaucoup d’essais sont actuellement menés sur différents types cellulaires, explique le Pr Philippe MENASCHE (Chirurgien à l’HEGP), on teste les cellules de moelle mononucléées mais aussi des cellules mésenchymateuses ».

C’est l’indication qui va en partie décider du type cellulaire à employer.

Un nouvel essai est d’ailleurs en cours de recrutement au sein de l’Hôpital Georges-Pompidou avec des cellules embryonnaires pluripotentes, orientées pour devenir des cellules cardiaques.

Le CARMAT n’est donc pas une fin en soi.

Source : le Quotidien du Médecin, Mars 2013

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