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Google Glass, un nouvel assistant au bloc opératoire

Les opérations retransmises en direct sur Internet sont-elles à remiser au placard ? Avec l’arrivée des Google Glass, qui fournit une réelle interactivité, on peut le penser.

Le 14 février dernier, le Dr Philippe COLLIN (Hôpital privé Saint-Grégoire à Rennes) a été l’un des premiers chirurgiens au monde à tester la technologie dans son bloc de chirurgie. Dix mille kilomètres séparaient le maître des apprentis. Il résume l’intérêt : « Les Google Glass sont un bon moyen de montrer aux chirurgiens étrangers comment poser une prothèse sur une patiente, comme ce fut le cas ici. Ces lunettes permettent un néologisme, à savoir un enseignement à distance très proche ». Le compagnonnage du futur, en quelque sorte.


Les Google glass

L’explication est simple : Les Google Glass disposent d’un micro-ordinateur embarqué. Connectées au réseau WiFi, elles ne se contentent pas de filmer la scène à l’aide d’une caméra intégrée. Elles sont aussi équipées d’un micro, d’un pavé tactile sur l’une des branches, de mini-écrans, d’un écouteur. Tout cela grâce au savoir-faire de deux sociétés bretonnes.

Ainsi, au même moment, au Japon, une équipe chirurgicale  assiste à l’opération derrière un écran d’ordinateur, à l’hôpital de Nagoya. Une expérience enrichissante pour le Dr COLLIN : « Mes confrères japonais me parlaient, mais ils auraient pu aussi m’envoyer leurs questions par SMS, qui se seraient affichés sur un écran devant mes yeux ».

La prochaine fois, le scénario sera inversé : les chirurgiens japonais pratiqueront l’opération. L’un deux chaussera les lunettes améliorées et le Dr COLLIN, depuis Rennes, leur servira de guide.

Plus besoin de caméras, ni de régie audiovisuelle : une paire de lunettes et une connexion Internet suffisent pour échanger avec les confrères du bout du monde. C’est déjà demain et ce n’est encore qu’une étape…

« Après-demain, on passera à la reconnaissance 3D : les Google Glass permettront d’identifier le meilleur endroit pour mettre une prothèse. Ces applications arriveront au bloc dans deux à cinq ans » assure le chirurgien rennais.

Plus de doute : La cyber médecine est en marche.

(Source : Le Quotidien du Médecin, Février 2014)

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