FAQ - France Adot
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FAQ

« J’ai plus de 60 ans. Je peux encore être donneur d’organes ? »

Il n’y a pas d’âge limite. Tout dépend de l’état physiologique des organes au moment du décès et des circonstances de celui-ci.

« Je souhaite m’inscrire sur le Registre National des donneurs d’organes. Comment faire ? »

Il n’existe pas de répertoire généralisé des donneurs d’organes, a contrario du Registre National des Refus. En effet, la Loi fondatrice de 1976 (dite Loi Caillavet) met en exergue le consentement présumé. Autrement dit, « qui ne dit mot, consent ». Tout individu est donc susceptible d’être donneur post-mortem à moins d’exprimer clairement son refus.

« Comment sait-on que l’on peut prélever ? »

En France, seule la prononciation de l’état de mort encéphalique (destruction irréversible du cerveau et de toutes fonctions cognitives) permet de procéder aux opérations de prélèvement en vue de greffe.

« Tous les organes sont-ils prélevables après la mort ? »

Avant toute chose, les organes doivent être reconnus viables et leur qualité sera vérifiée afin d’éviter le risque de rejet chez le receveur. Ce critère retenu, on peut prélever le cœur, le foie, le rein, le bloc cœur-poumons, le poumon seul, le pancréas, les os et les cartilages, les cornées, la peau.

« Je ne souhaite pas que l’on prélève mon cœur. Est-ce possible ? »

OUI. Par delà le décès, le donneur est tenant de son corps. C’est sa volonté propre qui s’exprime. Il peut donc poser son veto concernant le prélèvement de tel organe ou tel tissu (comme les cornées – partie antérieure de l’œil). Il suffit de prévenir son entourage de ces restrictions souhaitées.

« Le don d’organes et le don du corps à la science, c’est la même chose ? »

NON. Ce sont deux démarches différentes. Le don d’organes est destiné à un patient en attente de greffe dans le but de lui redonner la santé. En revanche, le don du corps à la science est un legs complet pour répondre aux besoins d’une faculté de médecine. Pour cette procédure payante (coût laissé à la discrétion des facultés), il faut s’adresser au laboratoire d’anatomie d’un CHU.

« Après prélèvement, le corps du donneur est bien rendu à la famille ? »

OUI dans le cas du don d’organes. Le corps est entièrement restauré et les traces opératoires seront pratiquement invisibles. La loi l’impose.

« Vendre un organe, c’est permis ? »

NON. Le don ne peut faire l’objet d’aucune compensation financière ou autre. Le don, acte solidaire, est gratuit. La loi prévoit de très lourdes sanctions dans le cas où cette règle ne serait pas respectée.

« J’ai décidé d’être donneur d’organes après ma mort mais je veux choisir le receveur. C’est possible ? »

NON. Le don d’organes post-mortem est strictement anonyme. Tous les individus ont ainsi des chances égales quant à l’attribution des greffons. Ce qui compte, c’est la compatibilité entre le greffon (donneur) et l’organisme du receveur.

« Qui paie le prélèvement ? »

Dans le cadre de cette intervention, le donneur en état de mort encéphalique est pris en charge par la Sécurité Sociale.

« Qui règle les frais d’obsèques après la remise du corps ? »

C’est à la famille d’organiser les obsèques et de supporter les frais inhérents. Ils lui incombent normalement, qu’il y ait eu prélèvement ou pas.

« Je suis pour le don du vivant. Comment ça marche ? »

Une personne en bonne santé a effectivement la possibilité de donner un organe de son vivant. C’est le cas par exemple du rein ou d’une partie du foie.
Ce don n’est possible que si le donneur est majeur et très proche du receveur. La loi de bioéthique en France fixe la liste des personnes qui peuvent donner un organe de leur vivant.
Il s’agit de la famille « élargie » et des conjoints ou concubins.
Pour déterminer la nécessité d’un don in vivo avant les opérations chirurgicales proprement dites, le médecin traitant est sollicité. Il est pris en compte par un comité d’experts qui relaie leur décision vers le Président du TGI. Il appartient à celui-ci de trancher en l’espèce.

« La carte d’ambassadeur diffusée en France est-elle valable à l’Etranger ? »

Tout d’abord, la carte d’ambassadeur du don d’organes (ou carte de donneur) n’a pas de valeur légale mais est un indice précieux sur la volonté du défunt. De plus, elle répond à la loi en vigueur en France. Elle n’a donc pas de portée universelle, les politiques de santé étant différentes d’un pays à l’autre. Des témoignages montrent la possibilité d’être prélevé à l’étranger.

« J’ai 16 ans. Je peux demander une carte d’ambassadeur ? »

OUI. Toutefois, il convient d’en parler auparavant à ses parents ou à son tuteur légal.

« La moelle osseuse, est-ce semblable à la moelle épinière ? »

NON et c’est une confusion majeure. L’une et l’autre n’ont rien en commun. La moelle osseuse est riche en cellules souches hématopoïétiques, répartie dans les os du corps. Le prélèvement s’effectue sous anesthésie générale.

« Je veux être donneur de moelle osseuse. Dans ce cas, l’âge est-il important ? »

OUI. A la différence du don d’organes, il existe une limite d’âge pour être donneur volontaire au don de moelle osseuse, à savoir toutes les personnes en bonne santé, de 18 à moins de 51 ans. Elles seront inscrites sur le Registre géré par France Greffe de Moelle jusqu’à 60 ans révolus.

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