L'engagement dans le don de moelle osseuse - Pour le Don d’Organes et de Tissus Humains
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L’engagement dans le don de moelle osseuse

Etude intéressante sur l’engagement dans le don de moelle Osseuse chez les hommes de moins de 40 ans. Peut-on influencer leur intention de donner ?

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Résumé du rapport de mission au laboratoire HLA de l’Etablissement Français du Sang de Bretagne à Rennes sous la tutelle du Dr Christine Lapart et de Florence Terrade.

Perrine Le Bouffant – M2 Psychologie sociale et communautaire de la santé
Université Rennes 2 – Année 2010-2011

« En analysant le contexte et la demande du commanditaire, nous avons pu mener une étude sur près de 200 hommes de moins de 40 ans dont le but était de comprendre, d’une part ce qui pouvait influencer leur intention de donner de leur moelle osseuse, d’autre part leur perception de ce don particulier et sujet à beaucoup de méconnaissances et de fausses croyances. Ce travail nous a permis de mettre en évidence l’impact majeur du contrôle perçu et de ses croyances de bases sur l’intention pour les hommes français de moins de 40 ans de donner de leur moelle osseuse. Nous n’avons pas pu constater, une fois les résultats de notre questionnaire traités, de différences concernant la perception du don de moelle osseuse et de ses freins et leviers entre non donneurs, donneurs de sang plus ou moins fréquents et donneurs de plasma et de plaquettes, ainsi qu’entre hommes de 18-30 ans et de 31-39 ans.

Nous avons pu apporter des pistes d’actions permettant, selon nous et selon le modèle de la Théorie du Comportement Planifié d’Ajzen (1991), d’augmenter le nombre d’hommes de moins de 40 ans à avoir l’intention de devenir donneurs volontaires de moelle osseuse.
Nous avons ainsi proposé d’agrémenter la brochure d’informations sur le don et surtout le site internet
www.dondemoelleosseuse.fr de témoignages, de tests de connaissances (pour contrer les fausses croyances) et de tests de « capacité médicale »  à donner de sa moelle osseuse, ainsi que de parler des risques à donner de sa moelle en les comparant aux risques d’activités propres aux hommes de moins de 40 ans dans la vie de tous les jours.
Toutes ces actions ont pour point commun d’augmenter le contrôle perçu sur le don des hommes de moins de 40 ans. Aux vues des liens mis en évidence dans cette étude, cette amélioration du contrôle perçu devrait augmenter le nombre d’hommes de moins de 40 ans à avoir l’intention de s’inscrire sur le registre des donneurs volontaires de moelle osseuse
. »

Pièces jointes

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