La réussite de la greffe - France Adot
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La réussite de la greffe

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Quelles sont les conditions pour qu’une greffe réussisse ?

Il faut :

  • D’une part, greffer un tissu ou un organe dont les caractéristiques biologiques soient les plus proches de celle du receveur : c’est la compatibilité tissulaire,
  • D’autre part, maîtriser les phénomènes inéluctables de rejet.

Qu’est-ce que la compatibilité tissulaire ?

C’est la plus ou moins grande similitude biologique des tissus du donneur avec ceux du receveur.
Chaque être humain se définit, sous l’angle biologique, par des antigènes réunis en un groupe tissulaire qui lui est propre. On parle encore de groupe tissulaire HLA (Human Leucocyte Antigen) parce que ces antigènes, spécifiques de l’individu, se localisent électivement à la surface des globules blancs, tout en existant aussi sur l’enveloppe des autres cellules de l’organisme.
Quand le donneur possède le même groupe tissulaire que le receveur ou un groupe très voisin, on dit qu’il y a compatibilité : le greffon est accepté, la greffe réussit. Dans le cas contraire, il y a rejet du greffon, donc échec de la greffe.

Quelles sont les complications possibles d’une greffe ?

Les complications possibles sont essentiellement de deux sortes :

  • Le rejet : la greffe n’est pas tolérée par le receveur. Mais le plus souvent ce rejet peut être « contrôlé »
  • L’infection : en luttant contre le rejet, on diminue les capacités de défense de l’organisme contre les bactéries, virus et parasites, rendant le patient plus vulnérable (immunodéprimé). Des agents, comme le CMV (cytomégalo virus) présent de façon anodine chez une grande partie de la population, sont actifs chez un sujet immunodéprimé.

Qu’est-ce que le rejet ?

Le rejet est un phénomène naturel.
C’est la destruction, après sa reconnaissance, de tout élément étranger pénétrant dans un organisme vivant :  réaction bénéfique quand il s’agit d’un microbe (par exemple), réaction regrettable quand il s’agit d’une greffe.
On peut agir sur le phénomène de rejet d’une greffe en atténuant l’intensité de la réponse immunitaire, grâce à des médicaments appropriés, en particulier la Ciclosporine (terme générique), qui depuis les années 80, a permis la multiplication des greffes. Le taux de survie des patients s’est accru de manière spectaculaire.

Traitement anti rejetTraitement anti rejet

La contrainte principale est liée à la nécessité de poursuivre le traitement immunosuppresseur (médicament anti rejet) à vie. Cela impose une surveillance régulière.
« La greffe est souvent vécue comme une seconde naissance », reprise d’une activité professionnelle ou d’une scolarité normale, exercice de presque tous les sports.

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